Après un coup d’État militaire et l’arrestation du président, la situation au Burkina Faso s’est quelque peu calmée et la connexion Internet a été rétablie. La situation reste toutefois tendue. “Le changement de pouvoir n’a pas résolu la crise dans le pays. Nous espérons maintenant qu’une solution démocratique au conflit pourra être trouvée rapidement”, explique Nadine Weber, responsable à Solidar du programme Burkina Faso.

L’approvisionnement en nourriture, la liberté d’information et de mouvement ainsi que la protection de la population civile – en particulier des femmes et des enfants ainsi que des 1,5 million de déplacé·e·s internes – sont essentiels. “Il est donc d’autant plus important que notre équipe à Ouagadougou ait déjà pu reprendre le travail et que les activités de nos partenaires dans les projets se poursuivent actuellement comme d’habitude. La sécurité de nos collaborateurs est cependant une priorité absolue, c’est pourquoi les missions sur le terrain prévues cette semaine ont été annulées”, précise Nadine Weber.