Bernarda Padilla peut puiser une partie de son énergie dans son groupe de couturière, mais également dans le cadre du projet « Vida Digna Sin Violencia » (Vie digne sans violence) de Solidar Suisse. Grâce au projet, les couturières ont pu se mettre en contact avec des services municipaux afin de renforcer leurs droits et de développer leur esprit d’entreprise, notamment par des formations pour améliorer leur offre et générer des espaces de vente pour les poupées. Un des objectifs est que le groupe puisse s’agrandir et rassembler d’autres femmes ayant subi des violences. Des femmes qui entendront Bernarda Padilla affirmer : « Nous, les femmes, nous sommes les égales des hommes. Nous méritons le respect. L’égalité. » 

Faites la connaissance de Bernarda Padilla en vidéo. 

Chaque heure, cinq femmes sont victimes de violence en Bolivie 

Vivre dignement, sur un pied d’égalité, sans violence est loin d’être une réalité pour les femmes de toute la planète. En Bolivie, par exemple, la violence est encore inhérente à la société et de nombreuses femmes et hommes voient leur vie irrémédiablement détruite par les agressions de genre. Chaque heure, cinq femmes sont victimes de violence et en 2023, 81 femmes entre 19 et 35 ans ont perdu la vie à la suite de violence à leur égard. Les principaux agresseurs sont les partenaires, les maris et les membres de la famille des victimes.  

Les femmes disposent également d’un accès inégalitaire à l’emploi : 4 femmes sur 10 n’ont pas d’emploi et 8 femmes sur 10 qui exercent une activité économique travaillent dans le secteur informel, le commerce de produits, l’artisanat, l’agriculture.  

Actuellement, le projet Vida Digna Sin Violencia de Solidar Suisse vise à renforcer les services destinés aux femmes en situation de violence et à promouvoir leurs droits et leur autonomie dans 50 municipalités en Bolivie 

Le projet est soutenu par la Direction du Développement et de la Coopération (DDC).

Genève :
Le Collectif de la grève féministe de Genève organise un cortège pour la journée internationale des luttes féministes et appelle les femmes à être nombreuses dans les rues. Au programme : marche, revendications, jeter rages et révoltes au feu et danse. Le rassemblement est prévu à 17h30, rue du Mont-Blanc.

Lausanne :
Le vendredi 8 mars, « on sort dans la rue » à Lausanne pour une journée de mobilisation féministe et internationaliste. Le collectif de la grève féministe Vaud organise une manifestation qui débutera à 18h30 sur la place de la Riponne.

Neuchâtel :
À Neuchâtel, le 8 mars permet d’exprimer sa solidarité avec les femmes qui luttent pour leurs droits dans les pays en guerre. Rendez-vous à la Fontaine de la Justice entre 12h et 14h pour y retrouver le collectif neuchâtelois de la grève féministe.

Table-ronde, musées, expositions sont aussi de la partie de la Suisse romande. N’hésitez pas à participer.

Et la lutte pour les droits des femmes prend place dans le monde entier. Au Bangladesh, par exemple, le bureau de coordination de Solidar Suisse organise une session de discussions au sein de ses locaux le 7 mars 2024. L’événement permettra aux collaborateurs et collaboratrices de Solidar Suisse Bangladesh ainsi qu’aux ONG partenaires de souligner les défis et les succès pour promouvoir l’égalité des sexes et à terme changer des stéréotypes et des pratiques de discrimination, de violence et de disparité économique. Différents événements seront organisés au Bangladesh sous le thème de « Invest in Women : Accelerate Progress » (Investir dans les femmes : accélérer le progrès).