Pas de
démocratie
sans participation

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Pour combattre les injustices, les personnes concernées doivent pouvoir faire valoir leurs droits, exprimer librement leurs opinions, être impliquées dans les décisions qui les concernent et avoir accès aux services de base. Solidar Suisse s'engage donc pour que les sociétés civiles soient renforcées. Et avec succès, comme le montre une étude externe.

Les voix des projets

Cette nouvelle étude évalue l'impact de cinq projets de Solidar dans le domaine de la participation démocratique dans trois pays : la Bolivie, le Mozambique et le Burkina Faso. Dans la vidéo, les participant·e·s des projets témoignent de leurs expériences et des évolutions qu'elles et ils ont observé·e·s au cours des dernières années.

Faire valoir ses propres droits

Pouvoir participer implique de connaître ses droits et de savoir comment les faire respecter. Dans le cadre d’un projet au Salvador, nos organisations partenaires informent les jeunes et les femmes de leur droit à une sexualité et à une grossesse auto-déterminées et les aident à dénoncer les violences sexistes. « Nous croyons connaître nos droits, mais tout ce que nous connaissons en fait, c’est la version qu’on nous en a racontée », observe un participant au projet, laissant entrevoir ce que cela peut impliquer de mieux connaître ses droits. Au Guatemala, les femmes autochtones s’engagent en outre contre le racisme et se battent pour un accès égal aux services publics.

Au Burkina Faso, nous soutenons la formation de réseaux d’organisations de la société civile dans les communes pour faire entendre les besoins de la population aux autorités. En même temps, des émissions de radio diffusées dans les langues locales informent les habitant·e·s des régions reculées des décisions récentes des autorités, ainsi que de leurs droits et obligations, ce qui renforce leur assurance et leur capacité à donner leur avis et à influencer ces décisions.

C’est aussi l’objectif poursuivi – avec de tout autres moyens – par le projet LanzArte en Bolivie, qui invite des jeunes à développer leurs aptitudes artistiques et leur offre un espace où exprimer leurs revendications de manière créative. Ce projet les transforme en agent·e·s du changement : les jeunes sensibilisent la population aux valeurs démocratiques et aux droits humains avec leurs propres pièces de théâtre et s’engagent activement à travers diverses initiatives.

Une meilleure qualité de vie et moins
de corruption

Parce qu’elles dialoguent avec des représentant·e·s de la société civile, les autorités rendent des décisions mieux adaptées aux besoins de la population. Les projets de Solidar ont ainsi amélioré l’accès aux services publics tels que l’eau, la santé, l’éducation et la justice. C’est par exemple le cas au Mozambique, où, grâce à l’implication de la population, les personnes qui en avaient le plus besoin ont pu avoir accès à l’eau potable. Au Salvador, des organisations de femmes aident des femmes victimes de violences à défendre leurs droits et contribuent au travail de prévention, en collaboration avec la justice et les autorités. La participation d’organisations de la société civile permet de s’assurer que le gouvernement honore ses engagements et, ainsi, de le mettre face à ses responsabilités.

L’étude épingle ce dialogue entre parties prenantes comme l’un des points forts des projets de Solidar analysés. Conjugué à la promotion de la capacité des organisations de la société civile à nir leurs forces, il a eu une incidence remarquable. Quand, grâce à l’engagement de ces organisations, les services publics sont aménagés en faveur des citoyennes et citoyens, deux effets clés en résultent : les conditions de vie s’améliorent et la population constate que s’investir a un impact.

Impliquer la population dans son ensemble

Un objectif important des projets de Solidar Suisse est d’atteindre les groupes vulnérables. Or, toutes les barrières et formes de discrimination ne sont pas combattues de manière suffisamment systématique. Les auteur·e·s de l’étude externe recommandent d’élaborer, pour l’ensemble des projets, des approches claires en matière de coopération avec les groupes marginalisés. Celles-ci doivent mettre au jour les facteurs discriminatoires et développer des pistes pour mieux intégrer les personnes concernées, y compris pour les aspects propres au genre. Nous mettrons ces recommandations en œuvre de manière à accompagner encore mieux ces personnes pour qu’elles puissent aussi s’engager et faire entendre leur voix dans les périodes difficiles.

Le projet est soutenu par la Direction du Développement et de la Coopération (DDC).

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