Un an seulement après les violentes inondations qui ont détruit près de 10 millions d’hectares de terres au Pakistan, les pertes économiques et les coûts des dégâts subis par le pays sont estimés à plus de 30 milliards de dollars. Cette catastrophe rappelle que les pires effets du changement climatique se concentrent sur un petit nombre de pays qui sont les moins préparés à faire face à ses répercussions et qui ont à peine contribué à les provoquer. Le Pakistan est responsable de moins de 1 % des gaz à effet de serre dans le monde, mais il est durement affecté par des catastrophes naturelles. Et l’horloge tourne car les inondations, les cyclones et les sécheresses risquent de devenir encore plus intenses au cours des prochaines années. Les conséquences sont très graves pour la population : maisons et centres de santé détruits, puits d’eau potable pollués, récoltes et semences réduites à néant et personnes affamées.

Les catastrophes naturelles frappent violemment les femmes et les enfants qui n’ont souvent pas accès aux traitements et aux soins médicaux nécessaires. Les installations sanitaires ont par ailleurs été endommagées ou ne sont pas accessibles car les routes sont détruites, ce qui augmente le risque d’infections transmises par l’eau. De plus, les écoles sont ravagées et l’accès à l’éducation pour les enfants est compromis. Difficile pour elles et eux de se construire un avenir.