Braver les obstacles pour se former
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Sylvie Arnanda · 0 commentaires
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Au Burkina Faso, les jeunes filles font face à un véritable parcours d’obstacles lorsqu’il s’agit d’être formées et de gagner des revenus décents. La situation sécuritaire précaire ajoute encore à leur fardeau. Pourtant, des jeunes filles réussissent et acquièrent un métier.
Les filles exercent tous les métiers
Devenir les plombières, installatrices de panneaux solaires de demain est possible grâce au projet, avec la sensibilisation de maîtres artisans à la formation des filles et des femmes. Ici, pas de métiers dits masculins, seule la volonté d’entreprendre compte. C’est le cas d’Agathe Dibonga, qui a terminé sa formation avec succès : « Je suis fière des connaissances acquises en mécanique deux roues. De nos jours, il n’y a pas de métier dédié aux hommes ou aux femmes, l’essentiel c’est d’aimer ce qu’on fait et avoir un revenu pour subvenir à ses besoins. »
Les risques sécuritaires, un défi de plus
Depuis 2015, des offensives de groupes armés non identifiés propagent l’insécurité. Plus de 2 millions d’habitant·e·s sur un total de 20 millions ont cherché refuge dans le pays. Parmi elles et eux, plus de 60 % de jeunes filles et de femmes, qui ont perdu parents et mari et sont donc sans soutien économique. Avec ou sans enfants, ces filles et femmes sont traumatisées, exposées aux agressions et hébergées dans des sites de déplacées internes. Certaines d’entre elles participent au programme du projet. Cependant, les ressources disponibles répondent difficilement à leurs immenses besoins. Sans cesse confronté·e·s aux crises, nos collègues du terrain, comme Saydou Savadogo, ne flanchent pas. Les encouragements se logent dans les parcours à succès de celles qui, grâce aux formations, s’érigent un nouvel avenir. C’est le cas de Martine Lompo, déplacée interne et formée en énergie solaire : « Je suis contente d’avoir bénéficié de ce projet, c’est une opportunité qui m’est offerte d’apprendre un métier qui me passionne et dont les revenus me permettront également de reprendre mes études plus tard. »
Le projet est soutenu par la Direction du Développement et de la Coopération (DDC).
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