Bangladesh : mousson meurtrière pour les Rohingya
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Sylvie Arnanda · 0 commentaires
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Depuis début août, des pluies torrentielles de la mousson engendrent des inondations et des glissements de terrain au Bangladesh, frappé par une nouvelle catastrophe. Entassé·e·s dans des camps surpeuplés depuis six ans, les réfugié·e·s Rohingya voient leurs conditions de vie s’empirer encore de manière drastique. L'aide humanitaire leur est vitale.
Six ans de conditions de vie déjà inhumaines
Le 25 août 2023 marquera le sombre sixième anniversaire de la fuite massive des Rohingya du Myanmar à la suite des violentes répressions militaires à leur encontre. Cherchant refuge au Bangladesh, elles et vivent maintenant dans l’un des plus grands camps de réfugié·e·s du monde. Le niveau de pauvreté entre les réfugié·e·s et les habitant·e·s de la région sont très élevés. En outre, les conditions de vie des Rohingya sont extrêmement rudimentaires : cinq membres d’une même famille ou plus vivent dans des abris exigus d’une surface d’environ 15 mètres carrés. Au quotidien, elles et ils font face à l’absence de sécurité, le manque de moyens de subsistance, l’impossibilité d’éduquer plus d’un demi-million d’enfants ou les incendies.
« Les Rohingya au Bangladesh n’ont aucun moyen à disposition pour rebondir lorsque de telles catastrophes surviennent. Il est urgent de trouver des solutions durables. Une catastrophe naturelle comme celle-ci est une tragédie pour les Rohingya et il est préoccupant de constater que cette crise n’est guère évoquée en Suisse », se désole Vera Haag Arbenz.
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