Bangladesh : mousson meurtrière pour les Rohingya

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Depuis début août, des pluies torrentielles de la mousson engendrent des inondations et des glissements de terrain au Bangladesh, frappé par une nouvelle catastrophe. Entassé·e·s dans des camps surpeuplés depuis six ans, les réfugié·e·s Rohingya voient leurs conditions de vie s’empirer encore de manière drastique. L'aide humanitaire leur est vitale.

L’aide humanitaire pour survivre

Depuis 2017, Solidar Suisse est actif au Bangladesh et soutient aussi bien la population rohingya, qui vit dans l'un des plus grands camps de réfugié·e·s au monde, afin qu’elle puisse gagner un peu d’autonomie et de dignité, que les communautés locales aux abords des camps. Face aux graves répercussions de la catastrophe actuelle, nous mettons en place une aide immédiate. « Les familles affectées dépendent entièrement de l’aide humanitaire. L’aide essentielle à la survie comme la nourriture, l’eau potable, les abris d’urgence, les vêtements et l’argent liquide est indispensable », souligne Vera Haag Arbenz.

L’objectif est de soutenir les personnes les plus vulnérables en distribuant notamment des kits comprenant des articles de première nécessité, comme des vêtements, des articles d’hygiène, de la nourriture sèche, des ustensiles de cuisine, des moustiquaires dans les camps.

Six ans de conditions de vie déjà inhumaines  

Le 25 août 2023 marquera le sombre sixième anniversaire de la fuite massive des Rohingya du Myanmar à la suite des violentes répressions militaires à leur encontre. Cherchant refuge au Bangladesh, elles et vivent maintenant dans l’un des plus grands camps de réfugié·e·s du monde. Le niveau de pauvreté entre les réfugié·e·s et les habitant·e·s de la région sont très élevés. En outre, les conditions de vie des Rohingya sont extrêmement rudimentaires : cinq membres d’une même famille ou plus vivent dans des abris exigus d’une surface d’environ 15 mètres carrés. Au quotidien, elles et ils font face à l’absence de sécurité, le manque de moyens de subsistance, l’impossibilité d’éduquer plus d’un demi-million d’enfants ou les incendies.  

« Les Rohingya au Bangladesh n’ont aucun moyen à disposition pour rebondir lorsque de telles catastrophes surviennent. Il est urgent de trouver des solutions durables. Une catastrophe naturelle comme celle-ci est une tragédie pour les Rohingya et il est préoccupant de constater que cette crise n’est guère évoquée en Suisse », se désole Vera Haag Arbenz. 

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